Le célèbre joueur de tennis Guy Forget


photo gauche Par Patrice from France — Nadal vs Wawrinka, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=5333980

photo droite Par Draceane — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=22904636

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L'influence positive de l’entourage, la complémentarité des efforts, la pertinence d’un cadrage collectif. Quelle leçon d’humilité et de sens communautaire, pour tous ceux qui cherchent à suivre la route du team-building.

Les grands champions mettent toujours en avant l’importance du collectif. Dans les sports d’équipe, ceci n’est guère surprenant. Mais, cette insistance sur le travail du groupe existe aussi dans les sports individuels.  Ainsi, Rafael Nadal n'a-t-il pas déclaré : « Quel que soit votre dévouement personnel, vous ne gagnez jamais seul ». De fait, en arrière plan de toute victoire, se trouve un réseau d’intelligence et d’efficacité qui la rend possible et qui la valorise. Nadal, Federer ou Djokovic se déplacent en permanence avec une équipe d'une dizaine de personnes (entraîneur, préparateur physique, nutritionniste, cordeur, agent, attaché de presse, etc.). Les sportifs de haut niveau savent parfaitement combien cet entourage est indispensable à leur réussite.

Les champions ont beaucoup à nous apprendre sur de multiples sujets. Comment atteindre des niveaux élevés d’engagement dans le travail ? Comment repousser ses limites ? Comment dépasser l’opposition entre réussite individuelle et performance collective ? Comment se situer dans un rapport dynamique aux inévitables échecs ? Comment tirer de bonnes leçons de ses erreurs et anticiper les difficultés à venir ? Comment parvenir à un contrôle émotionnel permettant de maîtriser son stress ?

 

 

photo Par Bo Mertz — originally posted to Flickr as IMG_3735.jpg, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=11318743

 

Les professionnels du sport sont confrontés à ces questions depuis leur plus jeune âge, et ils ont trouvé des solutions. Leur vision est souvent remplie de sagesse. Comme lorsque Wilander explique : « Dans la vie, il y a les winners et les losers. Un loser est reconnaissable au fait qu’il espère qu’une victoire changera toute son existence. Et il finit non seulement par avoir peur de perdre mais, pire encore, de gagner ». Ou encore, lorsque le tennisman suisse Stanislas Wawrinka laisse entrevoir le chemin qui l’a mené jusqu’à la victoire, à travers un tatouage sur son avant-bras : « Échouer mieux » !

Le sport de haut niveau est orienté vers la réalisation des « hyperformances » c’est-à-dire des prouesses hors du commun, frappant les esprits de façon durable : de la perfection de la gymnaste Nadia Comãneci aux JO de Montréal, au nouveau record du monde établi par le perchiste Renaud Lavillenie. Or, il est crucial pour les managers comme pour les éducateurs de trouver des leviers permettant d’optimiser les performances.

D’où l’intérêt d’observer ce qui se passe dans le sport de haut niveau, et d’analyser ce que les professionnels du sport nous enseignent. Nous possédons tous des réserves latentes d’énergie, d’enthousiasme et d’efficacité, qui ne demandent qu’à s’exprimer et qu’il faut apprendre à libérer. A cet égard, ce qui se déroule sur les terrains de sport est non seulement distrayant, mais instructif :   un vrai laboratoire à ciel ouvert.
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Champion de France junior en 1982, GUY FORGET remporte son premier tournoi sur le circuit professionnel en 1986 à Toulouse  où son grand-père s'était imposé en 1946 et son père en 1966. Il gagne aussi à Nancy en 1989 et devient champion du monde en double avec le Suisse Jakob Hlasek en 1990.

GUY FORGET  réalise sa meilleure saison en 1991 : il atteint le 4e rang mondial grâce à 6 victoires en tournoi (Sydney, Bruxelles, Cincinnati, Bordeaux, Toulouse et de l'open de Paris-Bercy. Aucun joueur français n'a remporté autant de tournois sur une année. Cette année-là, il domine également 3 fois Pete Sampras, à chaque fois dans de grandes occasions (finales de Cincinatti et Bercy et finale de la Coupe Davis). À Wimbledon il atteint les quarts de finale (battu par l'allemand Boris Becker). Il ne dépassera jamais ce stade de la compétition dans les tournois du Grand Chelem (3 fois à Wimbledon 1991, 1992, 1994, et 2 fois à l'Open d'Australie 1991 et 1993). Il réalise le meilleur bilan de l'année 1991 en Masters 1000 avec 2 titres et une finale.

GUY FORGET  met fin à sa carrière de joueur en 1997 après 11 tournois gagnés en simple et 28 en double.

Sélectionné en équipe de France pour la première fois en 1984 en Tchécoslovaquie, Forget ne devient titulaire en simple, qu'après le retrait de Yannick Noah en 1990.

Il remporte la coupe Davis en 1991 à Lyon, contre les États-Unis. Le capitaine de l'équipe n'est autre que Yannick Noah. Battu le premier jour par Andre Agassi, il se reprend en double avec Henri Leconte puis apporte le point décisif en battant Pete Sampras en 4 sets. La France récupère le saladier d'argent après 59 ans d'attente.

La France obtient une seconde victoire dans cette épreuve 5 ans plus tard en 1996 en Suède. Forget, 31 ans, qui a chuté au classement en simple est encore là pour apporter le point du double avec Guillaume Raoux contre les Suédois.

GUY FORGET  obtient sa troisième victoire en tant que capitaine en 2001. Il occupe ce poste depuis 1999, année au cours de laquelle la France perd la finale contre l'Australie à Nice. Deux ans plus tard, la France obtient sa revanche en allant triompher des Australiens Hewitt et Rafter sur le gazon de Melbourne. Cette année-là, l'équipe de France (composée de Nicolas Escudé, Sébastien Grosjean et Arnaud Clément en simple et de Cédric Pioline et Fabrice Santoro en double) réussit l'exploit de gagner ses 4 rencontres à l'extérieur (Belgique, Suisse, Pays-Bas et Australie). Dès l'année suivante en 2002, l'équipe de France dispute une autre finale, perdue contre la Russie à Bercy, sur terre battue.

Particulièrement performant en double (21 victoires - 4 défaites), il est invaincu avec Henri Leconte (11 victoires).

Forget a été également capitaine de l'équipe de France de Fed Cup. Sous sa direction Amélie Mauresmo et Mary Pierce ont remporté la Fed Cup contre les États-Unis à Moscou en 2003.

 

Il a été Directeur  Manager  des tournois de Roland Garros et du Rolex Paris Bercy.

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